Guides et Conseils

  • Conseil pour Bien Choisir Votre Ordinateur Portable

    Vous cherchez à vous procurer un ordinateur portable pour une utilisation personnelle ou professionnelle, mais vous avez du mal à faire votre choix parmi les différents modèles proposés par les spécialistes de la vente de matériel informatique. Dans ce guide d’achat spécial, nous allons vous aider à trouver l’ordinateur portable le mieux adapté à votre budget, à vos besoins et l’environnement dans lequel vous allez l’utiliser.

    Adaptez votre budget à vos besoins
    Dans la sélection que l’on peut trouver chez les spécialistes de la vente d’ordinateurs portables, on trouve des appareils dont la valeur oscille entre 250 euros et plusieurs milliers d’euros. C’est pour cette raison que le budget n’est pas un critère de choix à lui seul. Il faut en effet étudier plusieurs caractéristiques techniques pour trouver le modèle le mieux adapté à ses besoins. Aujourd’hui, la plupart des enseignes proposent des facilités de paiement ou acceptent les paiements avec des plateformes qui proposent ce type de facilités. Cela permet de mieux maitriser son budget.

    Choisir le système d’exploitation de votre ordinateur
    Aujourd’hui, l’expérience utilisateur parle plus que les marques dans le domaine de l’informatique. C’est pour cette raison que de nombreux consommateurs s’orientent sur un ordinateur portable en particulier en fonction du système d’exploitation. Par conséquent, les habitués ou les curieux IOS s’orienteront sur les différentes gammes de MacBook Air ou de MacBook pro. D’autres consommateurs préfèreront les PC portables pour rester sur Windows. Dans la sélection d’ordinateurs portables présentés par les revendeurs spécialisés, on trouve aussi des Chromebook chez Acer, HP, Asus ou encore Lenovo (qui travaillent aussi avec Windows).

    La taille et la résolution de l’écran
    Quand il s’agit d’un ordinateur portable que l’on utilise uniquement pour aller sur internet, ou d’un ordinateur pour utiliser des applications de traitement de texte par exemple, on peut se contenter d’une résolution classique et d’un écran de 13 pouces. Les utilisateurs et les utilisatrices qui recherchent un ordinateur portable qui se transporte facilement dans un sac opteront non seulement pour un petit écran, mais aussi pour un appareil assez léger. En revanches, ceux et celles qui souhaitent travailler sur des logiciels de PAO, les amateurs et les amatrices de gaming ou encore les jeunes qui ne disposent pas d’autres écrans pour regarder de la vidéo opteront pour de grands écrans LED, OLED ou Rétina avec une bonne résolution et une carte graphique performante.

    Le processeur
    Le processeur va déterminer la vitesse de la réponse de l’ordinateur face à une requête. Plus le processeur sera performant, plus votre ordinateur affichera rapidement les informations. Sur les sites de vente d’ordinateurs portables en ligne, les appareils cles plus performants sont dotés de processeurs M2 pour les MacBook, de processeurs Intel Core I7 ou I9 pour les PC ou encore de processeurs AMD Ryzen 7 et 7 pro.

    La mémoire et le stockage
    La mémoire ou RAM vive influe beaucoup sur la vitesse d’exécution des programmes. Les ordinateurs d’entrée de gamme comptent aujourd’hui 8 Go de RAM, mais les modèles les plus performants embarquent un système avec 32 Go de RAM. On les destine aux gamers ou aux professionnels de l’image et de l’animation.

    Le stockage a aussi une influence sur les performances de votre ordinateur. Aujourd’hui, sur les sites spécialisés dans la vente d’ordinateurs, on ne trouve plus que des modèles de PC portables avec des disques durs SSD. Ici, la course à la mémoire n’est plus nécessaire depuis l’arrivée du cloud. En fonction de vos habitudes et de ce que vous faites avec votre ordinateur, il faudra adapter la taille du disque dur. Pour stocker vos photos de vacances et votre courrier, vous pouvez vous contenter d’un disque dur de moins de 250 Go alors que ceux qui travaillent sur des contenus vidéos ou pour les amateurs de photos et de musique, il sera nécessaire d’installer un disque dur d’au moins 512 Go.

    La fréquence de balayage de l’écran
    C’est une notion qui sera très importante pour les amateurs de gaming et ceux qui souhaitent regarder des vidéos en HD avec une bonne fluidité. Elle se mesure en Hertz. Pour 60 hertz par exemple, cela veut dire que l’écran affiche 60 images par seconde. Pour les gamers, c’est un minimum, donc il faut rechercher des écrans plus performants. Pour une utilisation classique qui consiste à aller sur le web, à consulter ses comptes de réseaux sociaux, à faire des achats en ligne ou à regarder de courtes vidéos, c’est suffisant.

    L’autonomie de la batterie
    Aujourd’hui, on utilise principalement nos ordinateurs portables en déplacement. C’est idéal pour les étudiants, pour les professionnels, mais aussi pour les familles qui se déplacent avec dans la maison. Ce qui plait encore beaucoup dans le PC portable, c’est qu’on le déplace facilement. Par conséquent, l’autonomie de la batterie est une donnée importante à vérifier.

    La connectivité
    Enfin, pour beaucoup, la connectique de l’ordinateur a son importance. C’est le cas de ceux qui utilisent un ordinateur portable dans le cadre de leur travail ou de leurs études et qui souhaitent vérifier qu’ils pourront se connecter à un vidéoprojecteur ou à un écran LED avec un câble HDMI ou en Wi-Fi par exemple.

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  • Cette Batterie du Futur se Recharge Sans Fil et ne Perd Jamais en Efficacité

    En se basant que la mécanique quantique, des chercheurs théorisent une batterie qui se recharge sans la brancher. Un procédé qui lui assure de conserver son efficacité maximale indéfiniment.

    Smartphone, montre connectée, voiture électrique, ou globalement n'importe quel appareil sans fil. Ils ont tous un point commun : la batterie. Peu importe les performances de l'engin, s'il ne tient pas assez longtemps avant de devoir le recharger, son utilité en prend un coup. C'est pourquoi les constructeurs cherchent toujours à améliorer l'autonomie, la vitesse de charge ou la durée de vie des batteries. Les scientifiques se penchent aussi sur la question et font appel à des concepts physiques bien particulier.

    La batterie de demain serait construit selon les principes de la mécanique quantique. C'est à dire l'étude des comportements des particules à l'échelle des atomes et plus petit encore. En exploitant ces phénomènes dans une batterie quantique, on créé un composant capable de stocker l'énergie très différemment des batteries traditionnelles. La libération d'énergie est ainsi plus rapide et plus efficace. Le souci est qu'une batterie de ce genre est très sensible aux perturbations externes. Le simple contact entre elle et un chargeur peut diminuer son efficacité.

    EN SE RECHARGEANT SANS FIL, UNE BATTERIE QUANTIQUE POURRAIT RESTER À 100 % DE CAPACITÉ INDÉFINIMENT
    Pour pallier le problème, des chercheurs chinois ont mis au moins un système de recharge sans fil appelé “guide d'ondes”. Imaginez un rectangle en métal à l'intérieur duquel est généré un champ électromagnétique. La batterie et le chargeur sont placés dans le rectangle, sans se toucher, et les ondes s'occupent du reste. Avec ce procédé, on obtient une batterie qui peut se recharger presque à l'infini sans jamais perdre en efficacité. Une différence majeure avec les actuelles qui deviennent moins performantes au fil des cycles de recharge.

    Ce n'est pas la première fois que la physique quantique est utilisée dans ce secteur. On parle déjà d'une batterie de voiture électrique permettant de rouler sans avoir besoin de se recharger par exemple. Ou, en guise d'intermédiaire, d'un rechargement de véhicule électrique en à peine 9 secondes. La théorie étant démontrée, il reste un obstacle de taille avant de voir se généraliser les batteries quantiques : trouver comment les produire à grande échelle tout en contrôlant leur impact environnemental.

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  • Trois PC Portables Gamers Qui Envoient du Lourd : Notre Sélection de Noël

    Vous cherchez un bon PC portable gamer pour Noël ? Vous êtes prêt à casser votre tirelire pour faire plaisir à un proche… ou à vous-même ? Nous vous avons sélectionné trois ordinateurs de jeux sortis en 2023. Des machines testées et approuvées par nos journalistes experts et dédiés à tous les budgets.

    Le monde du PC, c’est la jungle. Il y a de tout et n’importe quoi et quand on ne s’y connaît pas, cela peut vite devenir l’enfer. Qui plus est, les tarifs des laptop gaming sont forcément élevés, on n’a donc pas envie de se tromper ! Dans ce top 3, nous remettons en avant des ordinateurs que nous avons testé cette année, des produits approuvés par nos journalistes. En d'autres termes, des valeurs sûres ! C’est parti !

    LE MEILLEUR RAPPORT QUALITÉ/PRIX : L’ASUS TUF A15
    La gamme TUF d’Asus permet au constructeur de proposer des PC portables gamers à pas chers. S’ils n’ont pas forcément les dernières innovations réservées aux ROG, les TUF n’en sont pas moins d’excellents produits. Le TUF A15, testé dans nos colonnes il y a peu, nous a séduit pour ses performances à un prix raisonnable. C’est le modèle doté d’un Ryzen 7 et d’une RTX 4070 qui est passé dans nos colonnes, une configuration suffisante pour faire tourner tous les gros jeux du marché en ultra.

    Prix : environ 1300 euros

    Ses points forts :
    Son prix
    Son look discret
    Une ventilation efficace

    Ses points faibles :
    Un châssis en plastique
    Une luminosité limitée de l’écran
    Un son médiocre

    >>>>>>>>>>>>Asus - Batterie Ordinateur Portable

    LA VALEUR SÛRE : L’ALIENWARE M16
    Avec le M16, Alienware nous sert une fois de plus un PC au châssis hors du commun. On retrouve ainsi ce design si propre à la marque dans un format de 16 pouces, avec des finitions extrêmement soignées. Notre modèle de test disposait d’un processeur Intel Core i7 ainsi que d’une RTX 4060. Il faut ajouter à cela un écran de 16 pouces QHD avec un taux de rafraîchissement de 165 Hz, idéal pour les jeux compétitifs. Alienware oblige, il est bardé de LEDs pour se la péter pendant les LAN.

    Prix : à partir de 1799 euros

    Ses points forts :
    Son design hors du commun
    Sa puissance
    Le taux de rafraîchissement de l’écran

    Ses points faibles
    Une aération qui aurait pu être plus soignée
    Le clavier pas terrible
    La luminosité limitée de l’écran

    >>>>>>>>>>>>Dell - Batterie Ordinateur Portable

    LE TOP DU TOP : LE RAZER BLADE 16
    Si vous voulez le meilleur du meilleur sans concessions et que vous n’avez pas peur de vider votre compte en banque, vous pouvez sans souci vous tourner vers le Razer Blade 16. C’est tout simplement le coup de cœur de la rédac. Son design est impeccable, son écran mini-LED est à tomber et surtout, il est ultra puissant et gère parfaitement la chaleur. Alors oui, il est cher, mais il vaut son prix. A réserver à l’élite.

    Prix : à partir de 3 399 euros

    Ses points forts :
    Son design sobre
    Son écran de toute beauté
    Sa puissance

    Ses points faibles :
    Un peu bruyant
    Le logiciel Razer Synapse obligatoire, une vraie tannée
    Le prix XXL

    >>>>>>>>>>>>Razer - Batterie Ordinateur Portable

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  • Smartphones les Plus Durables en 2023 : Apple Domine le Classement

    Pour la 6e fois cette année, le groupe Fnac Darty a établi son Baromètre du SAV. Un ensemble de classements, basés sur le nombre d’interventions réalisées en service après-vente, permettant de connaître les meilleurs smartphones du moment en matière de durabilité. Comme l’an dernier, dans tous les secteurs où la marque est présente, Apple est loin devant ses concurrents.

    Il y a de nombreux éléments à prendre en compte lorsque l’on souhaite acheter un nouveau smartphone. Parmi les critères les plus essentiels, on retrouvera la taille de l’appareil, son autonomie ou encore la qualité de son appareil photo. Si ces prérequis existent depuis longtemps, il ne faut pas oublier d'ajouter la durabilité, un critère de plus en plus important depuis quelques années.

    Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’importance accordée à la durabilité : le coût des smartphones, la volonté de réparer son appareil au lieu de le jeter et d’en racheter un autre, ou encore une prise de conscience écologique de plus en plus notable, en particulier auprès des jeunes générations. À noter que ces facteurs peuvent évidemment être liés, rendant le critère de durabilité encore plus important. C’est la raison pour laquelle depuis maintenant 6 ans, le groupe Fnac Darty établi son Baromètre annuel du SAV, étudiant ainsi le niveau de réparabilité et de fiabilité de plus de 150 marques.

    Apple récidive et s’empare de la tête du classement
    Comme sur le Baromètre 2022 du SAV de Fnac Darty, Apple reste sur la première marche du podium dans la catégorie des smartphones les plus durables. Très consciente des enjeux environnementaux, la firme de Cupertino obtient un score de durabilité de 144, loin devant Oppo (132) et Samsung (130). Pour rappel, l’an dernier, Apple obtenait un score de 137, devançant Samsung d’un seul point. La firme de Séoul perd donc une place et se fait surclasser par le constructeur chinois Oppo. On pourra noter également qu’avec sa note de 144, Apple est largement au-dessus de la moyenne de cette année, estimée à 109 par le groupe Fnac Darty.

    Pour le reste du classement, on retrouve, juste derrière le podium, les constructeurs chinois HONOR (124) et Xiaomi (113). Puis, avec un score de durabilité de 101, Google se situe juste en dessous de la moyenne. Wiko (94), Doro (80), Nokia (49) et Logicom (45) viennent clôturer ce Top 10 des champions de la durabilité.

    Apple également numéro 1 sur les montres connectées et l’audio
    Apple n’excelle pas que sur le marché des smartphones. Sur le marché des montres connectées les plus durables, la marque à la pomme croquée décroche également la médaille d’or, obtenant un score de durabilité de 137, loin devant Samsung (122), Huawei (109) ou encore Garmin (79). Enfin, dans l’univers Audio et Son du Baromètre de Fnac Darty, Apple est encore en pole position. Dans la catégorie True Wireless avec réduction de bruit, impliquant logiquement les AirPods Pro, la firme de Cupertino obtient une note de 118 et fait mieux que Huawei (103) et Samsung (102). Puis, dans la catégorie True Wireless sans réduction de bruit, impliquant cette fois les AirPods classiques, Apple termine également sur la plus haute marche avec un score de 107, devant Swingson (47) et Bose (31).

    Avec une fiabilité et réparabilité en hausse chaque année, Apple se positionne donc comme un véritable leader au niveau de la durabilité. Ce critère devant de plus en plus important auprès des consommateurs, nul doute que l’ensemble des constructeurs de smartphones et autres appareils connectés tenteront de s’emparer de la première place à l’avenir. De plus, si vous cherchez un smartphone durable et écologique, l’option des smartphones reconditionnés peut également être envisagée.

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  • Faut-il Charger son Téléphone à 100 % ?

    Cette problématique questionne les possesseurs de smartphones depuis plusieurs années, depuis aussi longtemps que ce téléphone intelligent existe : comment le charger sans abîmer la batterie sur le long terme ? De nombreuses théories sont ainsi nées, dont celle du 25-75... SFR Actus vous éclaire.

    La technologie n'est pas toujours logique. Concernant la batterie de son smartphone, par exemple, on pourrait penser que le mieux est de brancher l'appareil une fois qu'il est complètement déchargé pour qu'il atteigne, à nouveau, les 100 %. En réalité, ce n'est pas du tout la marche à suivre.

    Plusieurs études ont démontré que cette technique pouvait surtout raccourcir la durée de vie de la batterie. Les "recharges pleines" ne sont donc pas conseillées, surtout quand on laisse le téléphone branché toute la nuit. S'il ne lui faut généralement que deux heures pour se recharger entièrement, il va passer le reste de la nuit (donc cinq, sept ou douze heures selon vos besoins en sommeil) branché pour rien. La batterie ne va faire que chauffer, et donc s'endommager au fur et à mesure. L'idéal est donc de débrancher le téléphone avant d'aller vous coucher, même si celui n'affiche que 30% de charge et que vous voulez absolument pouvoir checker Instagram dès votre réveil le lendemain matin.

    La durée de vie moyenne d'une batterie de téléphone portable est estimée entre trois et cinq ans. C'est peu. Vous avez déjà sans doute remarqué sur l'un ou l'autre de vos appareils une perte de capacité, avec l'impression que la batterie se vidait de plus en plus rapidement. Ce qui n'est pas qu'une impression. À partir de là, deux solutions : changer de batterie, ou changer de portable. Pour ne pas en arriver à cette extrémité, il va s'agir de mieux contrôler la charge des batteries au lithium des smartphones. Comment ? En gérant plus précisément le niveau de charge.

    Se donner à 80%
    Pour cela, il faut utiliser de préférence le chargeur fourni avec le smartphone, qui est parfaitement calibré pour l'ampérage de l'appareil concerné, surtout à l'heure de la charge rapide. Ensuite, les chiffres varient, mais toutes les études préconisent des recharges partielles. Il vaut mieux charger son téléphone de temps en temps pendant la journée que pendant une nuit entière. L'idéal étant de conserver un niveau de charge entre 40 et 80%. Avec comme recommandation principale de ne pas descendre en dessous des 25% de charge. Il faudrait même parvenir à conserver un niveau de charge entre 65 et 75%. Mais bon, entre un appel de belle-maman, un épisode de série à regarder sur Netflix et des vidéos à regarder sur les réseaux sociaux, conserver une telle fourchette au quotidien semble totalement utopique...

    Et si votre batterie est par exemple à 4%, ne rechargez pas jusqu'aux 100%. Arrêtez-vous aux fameux 80%. Le plus simple est donc, dans la mesure du possible, de recharger plusieurs fois dans la journée, pendant quelques minutes. Voilà, vous savez maintenant comment prolonger la durée de vie de votre batterie, et donc de votre smartphone.

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  • Motorola edge40 Neo : Des Arguments à Aéfendre pour ce Mobile Attrayant

    Le smartphone Motorola edge40 Neo représente le milieu de gamme de la marque. Il est disponible sur un segment de marché particulièrement disputé. Il a quelques arguments pour se différencier des autres dont une très grande finesse, un design de mobile Premium, un écran incurvé avec une fréquence de 144 Hz, une certification d’étanchéité et une grosse batterie. Est-ce que cela suffit à en faire un smartphone désirable ?

    Principales caractéristiques techniques :
    Écran AMOLED de 6,5 pouces, 1080x2400 pixels 144 Hz
    Chipset MediaTek Dimensity 7030
    12 Go de mémoire vive non extensibles
    256 Go de stockage interne non extensibles
    Triple capteur photo 50+13 mégapixels
    Capteur frontal 32 mégapixels
    Lecteur d’empreinte digitale sous l’écran
    Batterie 5000 mAh compatible charge 67 watts
    Système d’exploitation : Android 13

    Design
    Le design du smartphone Motorola edge40 Neo est assez remarquable grâce notamment au fait que le mobile est particulièrement fin. Il mesure seulement 7,6 mm de profil, ce qui en fait l’un des plus fins du marché. Cette petite épaisseur est renforcée par l’écran incurvé des deux côtés. C’est également le cas de la partie arrière de l’appareil qui revient sur les profils. En outre, le edge40 Neo est aussi assez peu large, seulement 74 mm alors que la plupart propose des largeurs de 76 voire 78 mm pour les plus grands. D’une taille globalement raisonnable, le mobile tient parfaitement en main et peut être assez facilement manipulé d’une seule.

    La coque arrière profite d’un revêtement similaire à celui que l’on trouve au dos du Motorola edge40 Pro. Le toucher est extrêmement agréable. C’est l’un des plus doux et agréable que nous ayons pu tester jusqu’ici. La version noire (modèle testé) est très légèrement brillante, plus que mate. Le smartphone est décliné en noir (Black Beauty Pantone) ou en vert (Shooting Sea Pantone) avec une finition en verre alors qu’une version bleue (Caneel Bay Pantone) est également disponible proposant un revêtement en similicuir.

    Au centre du dos, il y a le logo de la marque. Dans le coin supérieur gauche, il y a le bloc d’optiques. Celui-ci dépasse légèrement. Il est carré. L’effet est très beau. Il y a 2 cercles alignés en hauteur qui dépassent un peu plus encore, mais sans que cela ne soit gênant. Le flash est sur le même plan que la plaque.

    Le mobile est parfaitement équilibré et particulièrement léger. Comptez sur un poids de seulement 170 grammes (version verre) et 172 grammes (finition similicuir), ce qui en fait l’un des plus légers du marché. À titre de comparaison, l’iPhone 15 fait 171 grammes tandis que le Samsung Galaxy S23 fait 167 grammes.
    Si on fait le tour de l’appareil, on remarque la présence du bouton pour mettre en veille ainsi que deux boutons pour gérer le volume, disponibles sur le profil droit. Ils sont relativement petits, mais dépassent suffisamment pour être facilement « accrochés ». Sur le profil supérieur, il y a un microphone. Enfin, sur le profil inférieur, il y a un haut-parleur, le connecteur USB-C, un deuxième microphone et le tiroir à cartes SIM. Comme sur le Motorola edge40 Pro, celui-ci ne peut supporter qu’une carte nano SIM. Impossible d’y insérer une carte mémoire pour étendre la capacité de stockage. Notez toutefois que le mobile supporte la technologie eSIM, ce qui permet de dématérialiser la deuxième carte, le cas échéant.

    Le Motorola edge40 Neo propose un son stéréo, compatible Dolby Atmos. Celui-ci est assez satisfaisant pour un téléphone portable même s’il est déséquilibré sur la droite (emplacement du haut-parleur principal). En effet, on a droit à un certain équilibre tonal et une bonne tenue dans l’ensemble. Il n’y a pas de distorsion et les dialogues sont très clairs, lors du visionnage de vidéos ou de séries. Bien entendu, le meilleur rendu est obtenu avec un casque, mais on peut tout à fait s’en servir comme petite source de diffusion d’appoint.
    Le châssis est en plastique ne laissant pas apparaitre les antennes pour les différents types de réseaux tout autour, à l’intérieur. À ce titre, le mobile est compatible 5G et propose du Wi-Fi 6E permettant d’excellents débits. Le mobile supporte la technologie NFC et le Bluetooth 5.3. Comme tous les mobiles haut de gamme, mais aussi de plus en plus de milieu de gamme, à l’image du Pixel 7a ou du Samsung Galaxy A54 5G, le Motorola edge40 Neo est certifié IP68, ce qui signifie qu’il est totalement étanche à l’eau ainsi qu’à la poussière. Rappelons que le Motorola edge30 Neo n’était que IP53 pouvant seulement résister à des éclaboussures.

    Sous l’écran, il y a un lecteur d’empreintes digitales pour authentifier son propriétaire et déverrouiller le mobile. Même petit souci qu’avec le edge40 Pro : il est seulement à 1,5 cm du bord inférieur, ce qui est un peu trop bas, selon nous et demande une petite gymnastique du pouce pour qu’il trouve naturellement sa place dessus. Sinon, le lecteur s’avère prompt et véloce et a toujours su barrer la route à d’autres doigts que ceux de notre testeur. Contrairement à la version Pro, il n’est pas possible d’accéder à certaines fonctionnalités directement depuis le lecteur d’empreinte, sur l’écran de verrouillage. En matière de sécurité, notez que Motorola propose la fonction ThinkShield for mobile qui permet de sécuriser les données de l’appareil.

    Un écran de très haut niveau avec une fréquence maximale de 144 Hz
    Le edge40 Neo de Motorola embarque un écran qui a la particularité d’être incurvé sur les 2 côtés. Cela lui permet d’offrir une excellente ergonomie, notamment lorsqu’il s’agit de réaliser des gestes pour naviguer dans les menus. En outre, cela sert aussi à proposer une surface d’affichage aussi grande que possible, avec des bords particulièrement fins. Nous n’avons constaté aucune dérive chromatique sur les côtés, ce qui est une bonne chose.

    L’écran mesure 6,5 pouces en diagonale avec une définition de 1080x2400 pixels. On peut compter sur une compatibilité avec le format HDR10+, mais pas avec le Dolby Vision utilisés sur certaines plateformes de streaming. Officiellement, comme pour le edge40 Pro, Motorola annonce une luminosité de 1300 cd/m², ce qui est tout à fait satisfaisant pour un modèle de milieu de gamme. Les iPhone 15 proposent une luminosité maximale de 2000 cd/m², selon Apple. Toutefois, ici, cela suffit pour être utilisé sans souci dans des environnements extrêmement lumineux comme une après-midi en plein soleil. En outre, il descend suffisamment bas pour ne pas trop fatiguer les yeux dans la pénombre. Là où l’écran du edge40 Neo prend l’avantage sur la concurrence, c’est dans sa capacité à proposer une fréquence de rafraîchissement jusqu’à 144 Hz contre 120 Hz pour le edge30 Neo avec un minium à 60 Hz. Ainsi, les défilements sont parfaitement fluides et on en profitera surtout dans les jeux vidéo. Globalement, il n’y a rien à redire sur la qualité de l’écran du edge40 Neo.

    Dans les paramètres, il est possible de choisir entre l’affichage de couleurs saturées ou naturelles. On peut également jouer sur la température des couleurs pour obtenir une teinte plus froide ou plus chaude. Concernant la fréquence de rafraîchissement, il est possible de sélectionner le mode le plus adapté à votre utilisation entre Auto (maximum 120 Hz), 60, 120 ou 144 Hz. Rappelons qu’une fréquence élevée consomme plus d’énergie et donc réduit l’autonomie de l’appareil. À contrario, si la fréquence est faible, l’autonomie est plus importante. Sauf pour des usages spécifiques, il est donc conseillé de sélectionner le mode automatique qui va gérer les besoins en fonction des applications en cours d’utilisation et de la consommation d’énergie afin de trouver le meilleur compromis.
    Il est possible de maintenir l’écran allumé tant qu’on le regarde. Les bords peuvent s’illuminer lorsqu’on reçoit un appel, une notification ou une alerte.

    Une interface très épurée comme Android Stock, comme les autres Motorola
    Le Motorola edge40 Neo est animé par Android 13 avec une surcouche logicielle développée par Motorola et que l’on trouve également sur les autres mobiles de la marque comme par exemple le Motorola edge40 Pro, le Motorola g53 ou le pliant Motorola Razr 40 Ultra, par exemple. Il s’agit d’une interface similaire à Android Stock, c’est-à-dire comme les mobiles Google Pixel. Toutes les applications du géant américain y sont disponibles. En plus, nous avons été étonnés de voir plusieurs applications proposées d’office, ce dont ne nous avait pas habitués la marque. Ainsi, il y a les applications 1945 Air Force, Alien Shooter, Booking, CQATest, Dolby Atmos, Family Space, Moto, Phone Guard, Ready For, Solitaire Infinite et TikTok. Certaines, en plus sont « poussées » par la marque lors de la phase de configuration. Il est possible de les sélectionner, ou pas. Rappelons que l’application Ready For permet d’interfacer le mobile avec un moniteur pour profiter d’une interface graphique adaptée pour travailler plus efficacement. Les options de personnalisation sont très nombreuses. La mise à jour de sécurité datait du 1er juillet 2023, ce qui pourrait être plus récent. La mise à jour du système Google Play datait du 1er septembre 2023, ce qui est assez récent si on sait que le test a été réalisé courant octobre. Motorola promet 2 ans de mises à jour Android (contre 3 ans pour le edge40 Pro) et 3 ans de mises à jour de sécurité (contre 4 ans pour le edge40 Pro). Xiaomi, Samsung proposent des suivis un peu plus longs sans parler de Google qui promet 7 ans de mises à jour pour le système et la sécurité.

    L’interface est bien entendu manipulable avec les gestes. Les options sont nombreuses et pertinentes. On apprécie également les possibilités de sécurité et de confidentialité, mais aussi ceux relatifs aux cas d’urgence, de bien-être numérique et de contrôle parental. Le gestionnaire d’applications offre la possibilité de faire une capture d’écran ou de fermer toutes les applications en cours d’exécution. Il est également possible de verrouiller une application pour qu’elle ne se ferme pas et d’accéder à quelques options comme le fait de pouvoir la redémarrer, la suspendre ou l’afficher en mode plein écran. Le système est extrêmement fluide. Toutefois, il convient de noter que lors de la première configuration de l’appareil, il y a de nombreuses mises à jour à faire. Cela prend au bas mot une heure avant de pouvoir pleinement utiliser le mobile avec les mises à jour toutes faites. Comptez sur une occupation de 22 Go pour le système sur les 256 Go de mémoire interne contenus sur notre modèle de tests. C’est bien plus raisonnable que les 60 voire 70 Go occupés par le système avec la surcouche sur certains mobiles Samsung, comme le Galaxy S23 Ultra, par exemple.

    Des performances tout à fait convenables
    Pour fonctionner, le Motorola edge40 Neo est équipé de la puce MediaTek Dimensity 7030 que nous croisons pour la première fois sur un smartphone et qui succède au Dimensity 720. Elle est associée à 12 Go de mémoire vive, ce qui n’est pas rien, surtout pour un modèle de milieu de gamme. Il n’est pas possible ici d’ajouter de la mémoire vive de manière virtuelle. La configuration proposée permet d’obtenir de très belles performances tout en proposant également une efficacité certaine pour la consommation d’énergie. Ainsi, les applications d’arrière-plan peuvent revenir plus rapidement au premier plan pour être exécutées. En outre, on peut également compter sur une fonction de lancement d’application intelligent qui autorise l’appareil à apprendre des habitudes de l’utilisateur afin d’anticiper l’utilisation d’applications pour un lancement plus rapide.
    Avec une telle configuration, l’utilisation du smartphone est particulièrement agréable au quotidien. En effet, nous n’avons constaté aucun ralentissement gênant lors de notre phase de test pourtant particulièrement intensive avec ce modèle. Les applications se lancent avec une grande vélocité et on peut rapidement passer de l’une à l’autre. Globalement, on a droit à une expérience très convaincante aussi bien pour les applications classiques que pour les jeux. Le mobile autorise tout à fait le lancement de certains jeux et propose une jouabilité que nous avons trouvé satisfaisante.
    Comme pour les autres mobiles, nous l’avons soumis à plusieurs outils de mesure de performances dont voici les principaux résultats. Notez que le processeur propose son plein potentiel tout au long du test, ce qui est une très bonne chose d’autant qu’il ne chauffe pas beaucoup.

    Est-ce que le Motorola edge40 Neo est bien pour le multimédia ?
    Le smartphone Motorola edge40 Neo est parfaitement apte à lire des contenus vidéo avec une qualité Full HD depuis les plateformes de streaming étant donné qu’il est compatible avec le protocole Widevine L1. Il supporte les codes VP9, AVC, mais pas AV1.
    Pour faire des photos et réaliser des vidéos, il est doté d’un capteur principal de 50 mégapixels stabilisé optiquement pour limiter les bougés et ouvrant à f/1.8. Il est accompagné d’un capteur ultra grand-angle jusqu’à 120 degrés, de 13 mégapixels qui peut également prendre en charge les photos en mode macro, c’est-à-dire extrêmement proche du sujet. Il n’y a pas de téléobjectif sur ce modèle, un module souvent réservé aux appareils plus haut de gamme. Le zoom est donc exclusivement numérique.
    L’interface graphique de l’application Appareil photo est très classique. Lors de la première ouverture, on peut choisir entre les modes Retouche automatique ou Naturel. Dans le premier cas, l’image sera automatiquement optimisée par le mobile, ce qui ne sera pas le cas si on choisit la deuxième option. Tout dépend si vous souhaitez avoir les photos directement optimisées, mais qui peuvent paraître un peu en décalage avec la réalité ou si vous souhaitez profiter de cette dernière sur vos clichés.
    Il y a plusieurs options disponibles en haut de l’écran avec la possibilité d’ouvrir les paramètres plus complets qui se présentent différemment que sur les autres mobiles sous Android. Motorola a effectivement personnalisé l’affichage de ces menus. En dessous, il y a la zone de cadrage puis les modes Macro, 0,5x, 1x et 2x. La fonction Google Lens est immédiatement disponible, à gauche, ainsi que les filtres, à droite. Dessous, il y a les modes Ralenti, Vidéo, Photo, Portrait, Pro et Plus. Dans ce dernier menu, on trouve d’autres modes : Filtre couleur, Vision de nuit, Panorama, Ultra-res (50 mégapixels), scanner, double capture, Série de photos, Accéléré, Filtre couleur (pour les vidéos) et double capture (pour les vidéos).
    On apprécie la possibilité de personnaliser la barre des modes en y ajoutant l’un de ceux présents dans le menu Plus, afin d’y accéder plus rapidement.

    Le laboratoire indépendant DxOMark a attribué au Motorola edge40 Neo le score de 103 le plaçant juste au-dessus du Motorola edge30 Pro (101). C’est nettement moins bien que le Motorola edge40 Pro qui a décroché un score de 130. À titre de comparaison encore, le Samsung Galaxy A54 5G a obtenu un score de 107 alors que le Pixel 7a de Google a un score de 133 proposant de plus beaux clichés. Le edge40 Neo a été apprécié pour son niveau élevé de détails pour les photos, mais également pour les vidéos que cela soit en extérieur ou en intérieur avec des conditions lumineuses. Le laboratoire a jugé que la mise au point automatique était rapide et précise dans les vidéos. Il a toutefois relevé quelques instabilités d’exposition et de balance des blancs lorsqu’on choisit le mode de photos en série. Effectivement, c’est également notre avis après avoir réalisé de nombreuses photos avec, et ce, dans de multiples circonstances plus ou moins faciles à reproduire. Les photos sont de bonne qualité avec des détails nombreux, en pleine journée. On apprécie la mise au point automatique, rapide. Nous avons apprécié le mode nuit qui propose une belle netteté même s’il faut constater que la luminosité n’est pas beaucoup plus significative avec le mode normal.

    Le Motorola edge40 Neo embarque un excellent stabilisateur. Cela nous amène à signaler que le edge40 Neo propose, comme le edge40 Pro, une fonction de verrouillage de l’horizon. Celle-ci est similaire à celle que nous avions testée sur le smartphone iQoo 8 Pro. Il s’agit de pouvoir filmer un sujet et, simultanément, dans un cas extrême, de faire tourner le mobile sur lui-même jusqu’à 360 degrés pour obtenir un résultat totalement bluffant avec le sujet et l’horizon restant parfaitement droit ! Dans ce cas, la définition maximum est Full HD à 30 images par seconde.

    Le smartphone est capable de filmer avec une définition maximum Ultra HD 4K à 30 images par seconde.
    Pour les selfies, il est équipé d’un capteur qui embarque 32 mégapixels, comme le Samsung Galaxy A54 5G. Celui-ci offre de très beaux portraits avec un bon piqué et un rendu plutôt naturel.

    Une autonomie satisfaisante, mais surtout une charge rapide
    Par rapport à la concurrence, le edge40 Neo propose une batterie d’une capacité de 5000 mAh, ce qui est de plus en plus le cas, même sur des modèles d’entrée de gamme et ce qui est nettement plus que sur le edge30 Neo (4020 mAh). C’est aussi 400 mAh de plus que le edge40 Pro. Avec elle, nous avons pu utiliser le mobile pendant un peu plus d’une journée et demie en usage relativement intensif, ce qui est une très bonne chose. Il n’est malheureusement pas question ici de recharge sans fil, mais sachez qu’il supporte la charge jusqu’à 68 watts, ce qui lui permet de passer de 8 à 55 % en 15 minutes de charge avec le câble et le bloc d’alimentation fournis dans la boîte. Le Galaxy A54 5G est nettement plus lent à se recharger.

    Le contenu de la boîte
    Le smartphone Motorola edge40 Neo est livré avec un câble USB-C vers USB-C, un bloc d’alimentation, une coque de protection partielle noire et un outil d’extraction pour le tiroir à cartes SIM.

    Notre avis
    Avec le Motorola edge40 Neo, la marque livre un appareil qui est tout à fait capable dans de nombreux domaines. Nous avons beaucoup apprécié son design, son étanchéité, sa finesse ainsi que son écran qui est d’excellente qualité. Les 144 Hz sont surtout là pour les jeux même si ce mobile n’est pas un « pur gamer » livre de belles performances malgré tout. Son usage au quotidien est agréable après une phase de configuration qui peut être un peu plus longue que la moyenne et avec des applications préinstallées d’office, ce que nous regrettons toujours un peu. Dommage que le suivi des mises à jour ne soit pas plus long. Les photos qu’il produit sont globalement satisfaisantes et nous avons aussi apprécié son autonomie ainsi que sa charge relativement rapide. Finalement, le Motorola edge40 Neo propose un bon rapport qualité/prix.

    >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>Motorola - Batterie Smartphone et Téléphone ...
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  • AMOLED vs OLED : Quelles Différences et Quel Type D’écran Choisir ?

    En matière de technologie d’affichage, de nombreuses innovations ont vu le jour au cours de ces dernières années. Parmi les plus significatives, figurent notamment le écrans OLED et AMOLED qui sont devenues les références sur les smartphones à partir d’une certaine gamme. Souvent confondues, ces deux technologies présentent en réalité des différences significatives, dont la connaissance peut être très utile lors de l’achat d’un nouvel appareil. Dans cet article, on vous explique donc clairement en quoi consistent les technologies d’affichage OLED et AMOLED, leurs principales différences, et comment faire son choix.

    Qu'est-ce qu'un écran OLED ?
    OLED signifie Organic Light Emitting Diodes, ou Diodes électroluminescentes organiques en français. Il s'agit d'une technologie d'affichage qui utilise une couche de composés organiques qui émettent de la lumière lorsqu'ils sont soumis à un courant électrique. Les écrans OLED sont capables de produire des noirs profonds et un contraste élevé, car chaque pixel est capable de s'allumer et de s'éteindre indépendamment.

    Ce type d’écrans est aujourd’hui largement utilisé dans divers appareils électroniques, notamment les smartphones, les tablettes, les téléviseurs et même certains ordinateurs portables. Ils sont particulièrement appréciés pour leur capacité à afficher des couleurs vives et réalistes.

    Cependant, ils ont aussi leurs inconvénients. Ils sont notamment plus coûteux à produire que les écrans LCD. De plus, ils sont sujets au "burn-in", un phénomène où les images statiques restent gravées sur l'écran.

    Et l'écran AMOLED alors ?
    AMOLED, pour Active Matrix Organic Light Emitting Diodes, est une variante de la technologie OLED. Les écrans AMOLED utilisent une matrice active pour allumer et éteindre chaque pixel individuellement, ce qui permet d'économiser de l'énergie et d'offrir une meilleure qualité d'image. Comme les écrans OLED, les écrans AMOLED peuvent produire des noirs profonds et un contraste élevé.

    Les écrans AMOLED sont couramment utilisés dans les smartphones haut de gamme en raison de leur qualité d'image supérieure. Ils sont également plus flexibles que les écrans OLED, ce qui permet leur utilisation dans les appareils à écran pliable.

    Toutefois, comme pour les écrans OLED, la production des écrans AMOLED est coûteuse. Ces écrans sont, eux aussi, parfois victimes du burn-in.

    Principales différences entre les écran OLED et AMOLED
    Bien que les écrans OLED et AMOLED soient développés sur la même technologie de base, ils présentent plusieurs différences importantes.

    La première est la manière dont ils sont construits. Les écrans OLED utilisent une couche de composés organiques entre deux conducteurs, tandis que les écrans AMOLED ajoutent une couche de transistors à film mince (TFT) qui permet de contrôler chaque pixel individuellement.

    Une autre différence majeure réside dans la qualité de l'image. Les écrans AMOLED offrent généralement une meilleure qualité d'image que les écrans OLED, avec des couleurs plus vives et un contraste plus élevé. Cependant, cette différence est souvent négligeable pour l'œil humain. Par ailleurs, il faut noter que la qualité de l'image dépend également d'autres facteurs, tels que la résolution de l'écran et la qualité du contenu affiché.

    Enfin, les écrans AMOLED sont généralement plus chers à produire que les écrans OLED, en raison de la complexité supplémentaire de la matrice active. Cependant, cette différence de coût est souvent compensée par la meilleure qualité d'image et la consommation d'énergie réduite des écrans AMOLED.

    Ecran OLED ou AMOLED, lequel choisir alors ?
    Les écrans OLED et AMOLED offrent tous deux une excellente qualité d'image, mais ils ont également leurs propres avantages et inconvénients.

    Si vous recherchez la meilleure qualité d'image possible, un écran AMOLED pourrait être le meilleur choix. Ces écrans offrent des couleurs plus vives et un contraste plus élevé que les écrans OLED. De plus, ils sont plus économes en énergie, ce qui peut prolonger la durée de vie de la batterie de votre smartphone.

    En revanche, si vous êtes préoccupé par le coût, un écran OLED pourrait être une meilleure option. Ces écrans sont généralement moins chers à produire que les écrans AMOLED, ce qui peut se traduire par un prix de vente plus bas.

    Cependant, ils peuvent ne pas offrir la même qualité d'image que les écrans AMOLED, et ils peuvent être plus susceptibles de souffrir de burn-in.

    Bien comprendre les appellations commerciales des écrans OLED et AMOLED
    Bien que les termes OLED et AMOLED soient largement utilisés dans l'industrie des smartphones, vous pouvez également rencontrer divers noms commerciaux qui font référence à ces technologies. Ces noms sont souvent utilisés par les fabricants pour distinguer leurs produits et mettre en avant certaines caractéristiques spécifiques.

    Les Dynamic AMOLED de Samsung
    Samsung est l'un des principaux fabricants d'écrans AMOLED, et ses écrans Dynamic AMOLED sont parmi les meilleurs du marché. Ces écrans offrent une excellente qualité d'image, avec des couleurs vives et un contraste élevé. De plus, ils sont capables d'afficher une large gamme de couleurs, ce qui permet d'obtenir des images plus réalistes.

    Les écrans Dynamic AMOLED de Samsung sont également conçus pour réduire la fatigue oculaire. Ils sont certifiés par VDE Germany pour réduire la lumière bleue nocive sans affecter la qualité des couleurs. De plus, ils prennent en charge le mode HDR10+, qui offre une gamme dynamique plus large pour une expérience visuelle encore plus immersive.

    Les Super Retina d'Apple
    Apple utilise la technologie OLED pour ses écrans, qu'elle appelle Super Retina. Les écrans Super Retina d'Apple offrent une résolution élevée et une large gamme de couleurs, pour des images d'une clarté exceptionnelle.

    Ils sont également conçus pour offrir une expérience visuelle confortable. Ils prennent en charge la technologie True Tone, qui ajuste automatiquement la balance des blancs de l'écran en fonction de la lumière ambiante. Cette fonctionnalité peut aider à réduire la fatigue oculaire lors de l'utilisation de votre appareil dans des conditions de lumière changeantes.

    Les écrans Super Actua de Google
    Les écrans Super Actua de Google utilisent une version améliorée de la technologie AMOLED, offrant une résolution plus élevée, une plus grande précision des couleurs et une meilleure efficacité énergétique.

    Ils prennent en charge la technologie HDR, qui offre une gamme dynamique plus large pour une expérience visuelle plus immersive. Ils sont également capables de fournir des angles de vision plus larges, permettant aux utilisateurs de voir clairement l'écran même lorsqu'ils le regardent sous différents angles.

    Ce qu’il faut retenir
    En conclusion, que vous choisissiez un écran OLED ou AMOLED, vous pouvez avoir l’assurance de bénéficier d’une excellente qualité d'image et à d’une expérience visuelle de haute qualité. Lors du choix de votre prochain smartphone, prenez en compte vos besoins et votre budget pour vous orienter vers ceux dont le type d’écran vous convient le mieux.

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  • Test du OnePlus Open : un Premier Smartphone Pliant Déjà Capable de Battre Samsung

    Après un long silence de plusieurs mois, OnePlus revient en force avec un fleuron, son tout premier smartphone pliant. Développé en partenariat avec Oppo, qui a déjà trois smartphones pliants au compteur, le OnePlus Open se veut sans concession par rapport aux pliants traditionnels.

    OnePlus a subi, tout comme Oppo, une période de turbulence assez forte. La marque revient en France et en force avec son tout premier smartphone pliant. Snapdragon 8 Gen 2, charnière en goutte d’eau, téléobjectif X3, charge rapide 67 W… sur le papier, c’est un véritable concurrent aux modèles les plus en vue que propose la marque.

    Il s’agit en outre du premier smartphone de OnePlus co-développé avec Oppo et cela se sent. Il respire bien plus la qualité que les premiers prototypes auxquels nous sommes habitués d’habitude. Cela provient du fait qu’en réalité, il s’agit peu ou prou d’un Oppo Find N3 retravaillé et rebrandé. Une troisième génération virtuelle donc, ce qui évite de payer les pots cassés.

    Design : un beau bébé, un poil encombrant, mais très bien fini
    Le OnePlus Open est une bien belle bête. Parfaitement plat sur ses bordures, il donne immédiatement l’impression d’être une interprétation de ce qu’Apple pourrait produire en matière de pliant au format livre. Les tranches en aluminium, le dos vert satiné, les bordures uniformes, chaque face du téléphone qui est parfaitement plate et qui se termine par des arêtes biseautées… Il y a un vrai sens de la finition, du confort immédiat de prise en main qui s’en dégage.

    Les bons points continuent de s’accumuler lorsqu’on s’intéresse à sa charnière. Celle-ci est l’une des plus réussies qu’il m’ait été donné de voir. Très robuste, elle donne une réelle impression de satisfaction lorsqu’on la manipule. Seul petit bémol : on ne peut pas vraiment plier le smartphone autrement qu’à 90 degrés. Si l’on s’éloigne légèrement de cette position, il s’ouvre brusquement ou se ferme.

    L’autre avantage de cette charnière excessivement bien travaillé, c’est le pli sur l’écran interne qui est, pour ainsi dire, invisible. Je sais que vous avez lu ça des dizaines de fois dans des articles, mais ici, le résultat est prodigieux. On peut bien sûr la sentir légèrement en passant le doigt ou l’apercevoir en regardant l’écran avec un angle très prononcé, mais lorsqu’on le tient en face et lorsqu’on passe son doigt sans y penser, on oublie complètement sa présence. L’éclairage peut aussi jouer et la faire ressurgir s’il est dirigé directement sur l’écran.

    La pliure est tellement oubliable que lorsque j’utilisais quelque temps une application en mode plein écran, j’avais tendance à ne plus savoir dans quel sens plier le smartphone. Cela tient beaucoup au format quasiment carré de l’écran.

    On a donc dans l’ensemble un smartphone qui a fière allure. Si je devais lui reprocher deux choses : le smartphone reste assez lourd malgré ses 239 g et assez épais lorsqu’il est plié (11,7 mm). Avec ses 153,4 mm et ses 73,3 mm pliés, il se glisse assez facilement dans une poche sur la longueur.

    Autre grief qui ne m’a pas frappé, mais qui a pu gêner certains collègues qui l’on eut entre les mains : le bloc photo est assez protubérant. Cela se remarque surtout lorsqu’on tient le smartphone replié, les doigts vont avoir tendance à se placer à l’arrière du téléphone juste sous le bloc.

    L’écran en façade est percé d’un poinçon central, tandis que l’écran interne voit le poinçon se placer dans le coin supérieur droit. C’est un choix judicieux : beaucoup de contenus vidéos, du fait de leur ratio, proposeront des bandes noires en haut et en bas de l’écran. On a donc virtuellement, lorsqu’on regarde un film ou une série, un écran sans poinçon.

    Les plus observateurs·rices remarqueront un second capteur juste à côté du poinçon selfie à l’intérieur. Celui-ci est bien caché sous l’écran, mais il ne s’agit pas d’un module photo. Il sert seulement à ajuster la luminosité.

    Autre particularité : puisque nous sommes face à une OnePlus, on retrouve l’alert slider, un des éléments forts d’identification de la marque. Ce petit bouton coulissant permet de passer de mode silencieux, à vibration, à sonnerie. Plus élégant qu’autre chose, il permet d’avoir un élément d’expérience utilisateur lié directement à un objet physique, ce qui est toujours agréable, mais pas indispensable. Ajoutons que le lecteur d’empreinte est situé sur le côté, ce qui est tout à fait classique pour un smartphone pliant. Celui-ci est très réactif.

    Terminons par la protection de l’appareil : le OnePlus Open est protégé par du Ceramic Guard que la marque promet 20 % plus résistant que du Corning Gorilla Glass Victus. Pas de souci donc de ce côté, là, vous avez peu ou prou ce qui se fait de mieux. L’écran lui-même est protégé par de l’ultra thin glass (UTG).

    Dans mon cas, le OnePlus Open était fourni avec une coque séparée en deux morceaux. Pour celui protégeant l’arrière, rien à redire, on a une coque légèrement texturée et robuste. Pour la partie avant, c’est plus questionnable. Elle est légèrement surélevée par rapport à l’écran qui peut gêner pour atteindre les bordures assez fines de l’appareil. Mais surtout, lorsqu’il est plié, la partie gauche de la coque est un mince filet qui fait assez cheap.

    Malheureusement, OnePlus n’est pas parvenu à renouveler la prouesse du Galaxy Z Fold 5 et son smartphone pliant n’est pas étanche. Il bénéficie toutefois d’une protection à l’eau IPX4.

    Écran : sans concessions ou presque
    Qui dit smartphone pliant dit deux écrans. Nous avons un écran interne pliant et un écran en façade.

    Écran pliant
    On commence par l’écran interne qui est quasiment carré, avec un ratio de 1,0758 : 1. Sur cette base, on découvre une dalle de 7,82 pouces avec une définition 2440 par 2268 pixels, soit une définition QHD avec résolution 426 ppp. Côté rafraîchissement, l’écran peut monter jusqu’à 120 Hz et descendre à 1 Hz en fonction des usages.

    Sur le papier, le constructeur promet 1400 nits de luminosité et 2800 nits en pic. Nous avons pour notre part mesuré une valeur, non moins excellente, mais légèrement inférieure de 1248 nits, avec notre sonde et le logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays.

    Il faut activer le mode vif de couleur pour que l’écran déploie l’étendue de ses capacités en la matière. En mode naturel, il plafonne à 74 % du DCI-P3, alors qu’en mode vif, il obtient 103 % du DCI-P3 et 70 % du BT.2020. Il répond donc au cahier des charges pour un écran de smartphone premium. Son delta E Moyen s’envole en HDR et touche les 8,3 lorsqu’il faut préférer une valeur en dessous de 3 idéalement. En SDR et en mode naturel, il parvient à attraper les 3,67, ce qui est un score convenable. La température de couleur est un peu élevée : 7021 K. On a donc un écran légèrement bleuté.

    Écran externe
    L’écran externe fait fière allure aussi et paraît bien supérieur à celui du Galaxy Z Fold 5. Deux points le place immédiatement au-dessus : un ratio de smartphone normal en 20:9 qui permet de ne pas se sentir à l’étroit et une définition généreuse de 2384 x 1116 pixels. Le tout sur une diagonale de taille moyenne de 6,31 pouces.

    Seule concession visible dès la fiche de capacités : le taux de rafraîchissement descend jusqu’à 10 Hz seulement.

    Nous avons tout de même mesuré quelques autres concessions, à commencer par le Delta E Moyen qui monte à 4,84 tout de même en SDR. Les blancs et les bleus sont un peu trop éloignés de la réalité. La température de couleur est, elle aussi, trop bleutée puisqu’elle monte à 7592 K.

    La dalle est satisfaisante en termes de colorimétrie puisqu’elle monte à 106 % du DCI-P3. La luminosité max en revanche plafonne à 800 cd/m², un chiffre trop faible, surtout comparé aux 1359 cd/m² du Galaxy Z Fold 5. Cela risque de jouer un rôle en particulier lorsque vous utilisez le smartphone à l’extérieur.

    Logiciel : on sent bien la fusion avec Oppo et c’est positif
    Sorti de la boîte au moment de son test, le OnePlus Open tourne sous OxygenOS 13.2 basé sur Android 13. Le constructeur promet quatre ans de mises à jour majeures et cinq ans de patch de sécurité. La promesse est alléchante, même si du fait de sa sortie proche de l’arrivée d’Android 14, le smartphone perd virtuellement une année.

    OxygenOS, malgré sa désormais fusion avec ColorOS d’Oppo, demeure une interface toujours aussi agréable dès les premiers instants passés avec elle. Cela est principalement dû à une volonté de se dépouiller de bon nombre de fioritures pour arriver sur une interface, simple, claire et fluide. Le contrat est toujours rempli.

    Mention spéciale à l’absence de bloatwares ou encore aux multiples petits détails qui rendent la navigation agréable, comme le petit retour haptique chaque fois que l’on touche à la barre de navigation en bas.

    Une barre des tâches bien pensée et un multitâche dopé
    En parlant de barre, OnePlus est parvenu dès sa première génération de smartphone à proposer une barre des tâches. Il aura fallu à Samsung quatre générations pour l’intégrer de série. Ici, OnePlus tire certainement parti de l’expérience d’Oppo et de ses deux générations d’Oppo Find N et Find N2.

    La barre des tâches en elle-même est très facile à prendre en main : à gauche, on trouve un bouton pour toutes les apps et un raccourci vers les fichiers récents. On peut même drag and drop des fichiers depuis cet espace, ce qui se montre très pratique au quotidien. Au milieu, vous trouverez vos apps sauvegardées en raccourci et à droite, les apps ouvertes récemment.

    Attention : parfois, la barre des tâches va quelque peu buguer et se maintenir par-dessus du contenu vidéo en train d’être consulté. Heureusement, un simple appui prolongé sur la barre la fait disparaître.

    OnePlus a sorti de son chapeau une autre nouveauté logicielle très intéressante pour améliorer le multitâche qu’ils appellent Open Canvas. L’idée est simple : plutôt que de s’embêter à demander aux développeurs des applications d’adapter leurs apps au format de leur téléphone, OnePlus décide de proposer un mode qui permet aux apps de ne pas s’adapter et de fonctionner comme elles le feraient sur un smartphone traditionnel.

    L’idée étant que le multitâche va permettre d’ouvrir en grand écran jusqu’à trois applications, soit trois en vertical, soit deux en vertical et une en dessous en horizontal. Et l’astuce, et toute l’originalité d’Open Canvas, c’est que si les apps débordent, eh bien l’interface les laisse déborder hors de l’écran. On crée ainsi une sorte de bureau virtuel, une philosophie assez proche du PC finalement, où d’un clic, on ramène app au centre de l’écran, ou bien on la met sur le côté le temps de s’occuper des autres apps.

    J’ai particulièrement apprécié cette idée, qui permet de ne pas perdre en surface d’affichage à chaque application rajoutée, mais aussi de ne pas prendre le risque de se retrouver avec des ratios qui ne fonctionnent pas, des claviers trop grands, etc. Une idée qui paraît simple sur le papier, mais qu’il fallait trouver et qui se montre rudement efficace.

    Seul bémol : pour l’activer, OxygenOS explique qu’un simple swipe vers le bas avec deux doigts suffit. Dans les faits, cela a tendance à réagir avec l’application ouverte en plein écran, mais pas à déclencher Open Canvas. Il y a donc encore quelques ajustements à fournir.

    OxygenOS intègre aussi quelques options anecdotiques comme le mode zen, une barre latérale pour mettre en raccourci quelques applications et un espace enfant.

    À l’arrivée, même si Samsung conserve un temps d’avance avec notamment les raccourcis très astucieux pour passer en mode multitâches, OnePlus se montre très ambitieux et cela paye.

    Photo : solide sur ses appuis
    Avec un module photo aussi protubérant, OnePlus ne pouvait pas se louper sur la photo. La marque répond à l’appel avec une configuration digne d’un smartphone premium tout ce qu’il y a de plus classique :
    > Module principal : grand angle, capteur Sony LYT-T808 CMOS de type 1/143 pouce, 48 Mpx, 1,12 μm, OIS, équivalent 24 mm, f/1,7, 85°, autofocus ;
    > Téléobjectif : capteur OmniVision OV64B de type 1/2 pouce, 64 Mpx, taille de pixels 0,7 μm, OIS, équivalent 70 mm (X3), f/2,6, 33,4°, autofocus. Crop « sans perte » jusqu’à X6 ;
    > Ultra grand angle : capteur Sony IMX 581 de type 1/2 pouce, 48 Mpx, 0,8 µm, équivalent 14 mm, f/2,2, 114°.
    > Selfie : 32 Mpx, capteur de type 1/3.14 pouce, taille de pixels de 0,7 μm, équivalent 22 mm, pas d’autotofucs, f/2,4, 88,5°.

    Capteur principal
    Le capteur principal du OnePlus se montre plutôt efficace. Sur les gros plans comme sur la photo du chat, on remarque une attention très agréable portée sur les micro détails. La colorimétrie est assez juste (les plus habitués à Samsung diront terne) grâce, sans doute, à l’apport d’un Hasselblad, partenaire de la marque. Le seul élément qu’on pourra reprocher à ces photos, c’est qu’elles manquent un peu de caractère et ne ressortent pas autant que chez certains concurrents. Mais cela reste une appréciation très subjective et beaucoup d’utilisateurs recherchent sans doute cela aussi.

    De nuit, le OnePlus Open s’en sort drôlement bien. D’abord sur les éclairages publics, même s’il laisse passer quelques lens flares, l’ensemble reste très propre et esthétique. On conserve beaucoup de détails.

    En intérieur, avec un éclairage moins présent, le mode nuit fait son office et permet de passer du noir complet à l’écran à une véritable photo, comme vous pouvez le voir sur la grenouille ou la guitare. En revanche, en nuit totale, on n’y voit rien du tout.

    Ultra grand-angle
    L’ultra grand-angle est un poil plus criard sur la colorimétrie, en particulier sur le vert qui se montre plus saturé. Dans l’ensemble, toutefois, on apprécie d’avoir un ultra grand-angle qui certes perd légèrement en piqué, mais conserve suffisamment de détails pour ne pas être un simple module de seconde zone qu’on ne se verrait jamais utiliser.

    Le mode nuit conserve cette bonne impression, même si les couleurs des lampadaires virent à l’orange foncé. Au global, les scènes sont plus sombres et plus floues. En intérieur, on reste agréablement surpris : même avec très peu de lumière, le smartphone parvient à passer de la nuit au jour.

    Téléobjectif
    La présence d’un téléobjectif efficace fait partie du cahier des charges d’un smartphone dès qu’on passe les 800 euros. Avec une addition à plus du double, le OnePlus Open se doit d’être irréprochable dessus.

    Force et de constater que le contrat est rempli. Les scènes sont nettes, avec un excellent piqué, une colorimétrie toujours aussi fidèle à la réalité… bref, un pur plaisir à utiliser au quotidien.

    Le mode nuit se montre un peu plus faible. Le focus peine souvent à se faire correctement et on se retrouve avec des clichés flous une fois sur deux.

    Avec 64 Mpx, OnePlus promet de pouvoir aller chercher jusqu’à un facteur de zoom de X6 sans perte. Honnêtement, le piqué est un peu moins bon qu’en X3, mais cela reste franchement utilisable. Un bel atout.

    Selfie
    L’une des particularités des smartphones pliants, c’est leur capacité à prendre des selfies avec les capteurs principaux. Voici la différence en image ci-dessous. On constate que le capteur selfie est plus rosé, mais aussi qu’il perd en flou naturel.

    Pour vous donner une petite idée des capteurs selfie, voici ce qu’ils donnent de jour comme de nuit. La qualité n’est pas flamboyante, mais comme indiqué plus haut, on pourrait presque s’en passer.

    Vidéo
    Le OnePlus Open peut filmer jusqu’en 4K 60 FPS, mais il peut aussi tourner en Dolby Vision (donc en HDR) en 4K 30 fps.

    Performances : juste ce qu’il faut de puissance
    Le OnePlus Open est équipé de la puce haut de gamme la plus puissante du marché Android, le Snapdragon 8 Gen 2. Elle est aidée de 16 Go de RAM LPDDR5X. Le smartphone n’est vendu que dans une seule configuration en France, avec 512 Go de stockage UFS 4.0, vous avez donc de quoi voir venir.

    En benchmark, le smartphone de OnePlus semble avoir quelques longueurs de retard sur un Galaxy Z Fold 5 ou même un Asus Zenfone 10, champion de la performance. C’est sur la partie GPU où il accuse surtout du retard. OnePlus a probablement revu un peu à la baisse les performances afin d’éviter la chauffe.

    La partie CPU est cependant au même niveau que ses concurrents et cela se sent (tout comme les 16 Go de RAM) : le smartphone, même lorsqu’il gère des dizaines d’applications en même temps ne ralentit pour ainsi dire jamais.

    En jeu vidéo, le OnePlus est juste impérial. Sur Genshin Impact, qui est assez gourmand, je me suis amusé à pousser les réglages graphiques sur le maximum en mettant le rafraîchissement sur 60 FPS, me disant « il ne va jamais tenir ». Eh bien si, j’avais sous la main un smartphone avec un écran gigantesque en train de me faire tourner un jeu en 3D entre 58 et 60 FPS sans trembler. D’habitude, je n’ai jamais envie de jouer à Genshin Impact très longtemps, mais dans de telles conditions, j’ai presque eu envie de perdre mes soirées dessus.

    En outre, la gestion de la température du OnePlus Open est exemplaire. Après une suite de benchmarks qui ont tendance à transformer les smartphones en chaudière portative, le OnePlus Open voyait sa température de batterie tranquillement dans les 30 °C et son CPU à 40 °C. D’habitude, la batterie des smartphones a tendance à titiller les 40 °C, et le SoC à monter bien plus haut, autour des 55 à 60 °C. En jeu, c’est la même rengaine : à aucun moment je n’ai senti le smartphone chauffer. Certes, je pouvais poser mes mains sur l’arrière et sentir un peu de chaleur, mais cela reste complètement contenu. Une belle performance de la part de OnePlus qui maitrise son sujet.

    Batterie : le meilleur pliant sur ce point
    Les smartphones, et les pliants en particulier, sont souvent une affaire de concessions. On met un bel écran, on perd un peu en autonomie. On veut un smartphone plus compact, on perd en taille d’affichage et en dissipation de la chaleur, etc. Les smartphones pliants pêchent souvent sur leur partie autonomie pour cette même raison, car la charnière prend beaucoup de place.

    Le OnePlus Open possède deux batteries, qui ensemble s’élèvent à une capacité de 4,805 mAh (3295 mAh d’un côté, 1510 mAh de l’autre). Une bien belle capacité donc, qui s’approche des 5000 mAh d’usage sur les grands smartphones du marché.

    Sur notre protocole ViSer, qui simule une activité en continu du téléphone, il a mis 12 heures et 29 minutes à passer de 100 % à 10 % d’autonomie, ce sur l’écran externe afin de simuler l’autonomie maximale possible à atteindre. Un score dont il n’a pas à rougir du tout : le Galaxy Z Fold 5 culmine à 11 heures et 26 minutes et le OnePlus Open se place même légèrement au-dessus de la moyenne de tous nos tests en terminant 49e sur 119 smartphones testés.

    Ce score relativement moyen s’avère bien meilleur dans les faits, l’optimisation du système que nous avons là étant exemplaire. Avec une utilisation très légère, je suis parvenu à tenir deux jours consécutifs sans passer par la case recharge. J’ai terminé une première journée autour 60 % et j’ai donc pu enchaîner sur une deuxième journée qui s’est terminé sur 27 %. Sur un usage plus lourd, avec du jeu et des benchmarks, le smartphone affichait 30 % à 18 h, après avoir démarré ma journée aux alentours de 8 h. J’avais sur cette seconde journée un temps d’écran de 4 heures et 36 minutes et j’ai utilisé l’écran interne, le plus consommateur, le plus clair du temps.

    Recharge
    Le OnePlus Open est fourni avec un chargeur. Oui, en 2023, il existe encore des smartphones premium avec un chargeur fourni dans la boîte, et quel plaisir. Il s’agit en outre ici d’un chargeur de 67 W (pour la version européenne, les autres montent à 80 W) ce qui promet d’atteindre le niveau de confort attendu sur une charge rapide.

    Voici nos résultats en démarrant à 8 % :
    5 minutes : 26 % ;
    10 minutes : 42 % ;
    15 minutes : 55 % ;
    25 minutes : 76 % ;
    35 minutes : 96 %.

    On remarque qu’avec seulement 10 minutes de charge, on obtient de quoi se remettre en selle assez rapidement, ce qui est le but assumé de la charge rapide.

    Le OnePlus Open possède deux haut-parleurs compatibles Dolby Atmos. Il s’agit d’une véritable stéréo, en ceci qu’aucun des deux ne prend vraiment le pas sur l’autre, un vrai avantage sur beaucoup de concurrents. Cela permet d’avoir une belle spatialisation du son, en jeu ou devant n’importe quel programme.

    Au niveau du mixage, les graves sont bien poussés sans trop prendre le dessus. Comme souvent, à mesure que l’on s’éloigne des 80 % pour aller vers les 100 % de volume, les aigus reprennent le dessus, sans pour autant casser les oreilles. Notons aussi une petite perte de qualité en forme de très léger (j’insiste sur le très) grésillement sur certains morceaux à fort volume.

    Globalement, l’expérience sonore reste de très haut vol.

    Réseaux et communications
    Le OnePlus Open est un smartphone 5G sub 6 GHz. Il intègre en outre tout ce qu’il faut pour voir venir les futures évolutions technologies : Bluetooth 5.3, Wi-Fi 6E et Wi-Fi 7. Pour les sportifs, le GPS double band (L1+ L5) est aussi de la partie.

    Prix et date de sortie
    Le OnePlus Open est disponible au tarif de 1849 euros. Un seul coloris, vert, et une seule configuration avec 512 Go de stockage, est proposée sur le marché français.

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